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fantaisienpapier

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4 mars 2007

WOH COMMENT J'AI ENVIE DE NOUVEAUX TRUCS TOUT LE

WOH COMMENT J'AI ENVIE DE NOUVEAUX TRUCS TOUT LE TEMPS.

En ce moment, c'est ça. J'ai envie de nouvelle musique tout le temps. De voir plein de nouveaux films. De nouveaux gens aussi. Ca c'est peut être parce que les vieux, ils sont presque tous vraiment là. En fait. J'ai envie de revoir des trucs aussi, de lire un tas de nouveaux bouquins, de connaître un tas de nouveaux machins. Ah oui des nouveaux trucs à mettre sur mes murs aussi. WOH l'envie là.

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4 mars 2007

Je ne suis qu’une grosse contradiction de

Je ne suis qu’une grosse contradiction de cinquante-quatre kilos. Et je ne suis pas de ces filles-là qui refusent catégoriquement de dire leur poids. Je suis une contradiction avec des bras et des cheveux. A me lamenter parce que j’ai peur d’être toute seule et à rejeter toute tentative d’approche trop proche. Je me sens bête à vouloir constamment des grandes choses alors que je me lève tous les matins pour prendre le train, aller en cours, manger, voir des gens, rentrer, dormir. Parfois même là dedans j’en trouve, des grandes choses.

« Non, je suis exigeante, c’est tout. … Trop ? » « Peut-être. » « Mais je vois pas pourquoi, à mon âge, je devrais me contenter de quelque chose de moins bien que ce que je veux vraiment. » « Parce que c’est déjà ça. » Alors, c’est ça. (!!!!!!!!) C’est pour ça que les gens ne cherchent pas à obtenir ce dont ils rêvent pour de vrai, parce qu’ils ont peur de ne rien avoir du tout. Parce que « c’est déjà ça ». Je comprends mieux.

Je suis un peu sur mes fesses quand même.

C’est triste. Peut être que pour eux, c’est moi qui suis triste. C’est drôle, ils n’arrivent pas à m’éliminer complètement.

Bon là, j’ai des envies de loin. Grandes villes où me sentir toute petite, noyée, et immensément grande tout à la fois. Immeubles, grandes avenues, grands magasins, à toute vitesse, ruelles insoupçonnées. Marcher vite, à pas de géant, godillots aux pieds ou même chaussures de dame, tiens. Un billet pour n’importe où sauf ici, s’il vous plaît.

Got_Milk_Ghost_

20 février 2007

Un garçon qui dessine une fille. Il sait la

Un garçon qui dessine une fille. Il sait la regarder. Ses ombres et ses courbes.

L’érotisme absolu.

16 février 2007

J'ai toujours éprouvé une fascination bizarre

J'ai toujours éprouvé une fascination bizarre pour les aveugles. Pour les visages balafrés aussi. Comme s'ils avaient quelque chose de plus. Ca commence mal aujourd'hui, j'ai l'air d'une perverse qui aime la difformité. J'ai toujours voulu poser un tas de questions à quelqu'un qui est aveugle. Un tas de questions parfaitement inappropriées. Savoir bêtement de quoi ils rêvent la nuit. Comment elle marche, leur imagination. A la place des images, ils ont quoi ?

Chez les autres, ce que j'aime, souvent, ce sont leurs faiblesses. Leur fissure. J'ai pas envie de voir des masques tout lisses. Avec leurs faiblesses, ils sont complets, entiers et d'un seul coup beaucoup plus compliqués. J'aime essayer de comprendre comment tous ces petits morceaux de personne s'emboîtent et s'articulent pour fabriquer une poupée neuve à chaque fois. Mes faiblesses à moi, elles m'intéressent pas tellement finalement. Enfin que les jours de grand égoïsme.

Comment ça, tous les jours ?

Et puis, ça n’a rien à voir, mais : « Ce qui est bien la nuit quand tu t’endors dans le noir, c’est que tu peux penser à la femme que t’aimes, même si c’est pas celle qui dort à côté de toi. »

Je tourne en rond. J’ai l’impression de toujours écrire la même chose, de gribouiller les mêmes choses, de me cogner contre les murs. J’apprends mais je ne fais rien. J’ai envie d’hanter les théâtres, derrière. J’ai envie de fabriquer des trucs, de bricoler, de bidouiller, d’inventer. J’ai envie de déployer mes petits doigts. Il y a des fourmis dedans. J’ai envie d’être une de ceux-là, ceux qui en veulent, ceux qui impressionnent, ceux qui vont y arriver. Je ne me suis jamais considérée comme quelqu’un d’ambitieux. Ca veut dire que je ne le suis pas ? J’ai du mal à faire quelque chose qui ne me servira que dans dix ans. Ah c’est un soir sans courage aujourd’hui, un soir à pleurnicher. Une vraie fille, celle-là. Ca ira mieux demain. Promis ?

Je suis sûre que mêmes les ambitieux, les impressionnants, ils ont des soirs comme ça. Si on suit mon raisonnement enrobé de papier rose bonbon comme mes raisonnements savent si bien le faire, eux aussi ont des faiblesses. Allez petite fille, vis.

3 février 2007

J’suis tout juste comme une fleur. C’est con,

J’suis tout juste comme une fleur. C’est con, hein, comme analogie, jeune fille, fleur. Jeune fille en fleur. Fleur de peau. Comme si ç’avait pas déjà été vu. Et pourtant. Dès qu’il y a un peu de soleil, juste assez pour faire briller mes yeux et roussir mes cheveux, je souris. Sur les branches, il y a déjà des bourgeons. Si j’en casse une et que je la plante, elle fleurira ? J’ai des envies de petites fleurs, d’herbe humide le matin, de rayon de soleil sur ma peau. Eh bien OUI, OUI, OUI, j’aime le printemps. J’aime la lumière, les papillons, les coccinelles. Alors oui, c’est bucolique, un peu niais peut être, très lyrique, très cliché. Ou peut être juste joli. Parce que je suis fatiguée des choses tristes. J’ai plus envie que ce soit difficile. J’ai plus envie d’apprendre des choses trop compliquées, trop grandes pour mon petit cœur. J’ai plus envie de grandes symphonies en haut d’une falaise sous un orage, de pleurer au milieu d’un terrain vague, de m’enfuir dans le fourmillement des couloirs de métro, j’ai plus envie de noir, j’ai plus envie d’avoir peur de tout. J’veux aller voir la mer, faire des châteaux de sable, cueillir des bouquets de violettes, manger des framboises, courir dans des champs de coquelicots, secouer mes draps blancs, brûler les feuilles mortes. Pleurer de rire. Parce que ça suffit.

DSCN1620

Mon grand frère, de plus en plus. Moi ce que j'aime, c'est quand il prend des photos.

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28 janvier 2007

"Maybe you're gonna be the one that saves me."

Elle s’est jetée par la fenêtre.

Elle aurait pu être enceinte.

Les avocats ne peuvent plus repousser les échéances.

Tout ça est tellement grave. Tout ça, c’est pour de vrai.

Il me demande ça. « Parle-moi un peu de toi. »

Et j’avais presque rien à dire. « Je suis très silencieuse ces derniers temps. »

« Je vois, c’est le genre de moments où tu attends quelque chose, mais tu sais pas quoi. »

Peut être. J’attends. J’attends quoi au juste ?

J’ai l’impression parfois que je suis en sursis. Pour l’instant, ça va, la vie, c’est pas encore pour de vrai. Mais faut que je fasse attention, ça ne saurait tarder.

Peut être que c’est ça alors. J’attends que ça commence. Et si ça avait déjà commencé sans que je m’en aperçoive ?

Cette semaine, je dois faire cinq photos. Réunies, elles devront s’appeler « Autoportrait ». Eh bah c’est beaucoup plus compliqué que ce que je pensais.

17 janvier 2007

Je n’ai pas très envie de parler ces jours-ci. Je

ophelia

Je n’ai pas très envie de parler ces jours-ci. Je n’ai pas envie de m’étendre. De déblatérer, d’épiloguer, de monologuer. D’habitude, je ne fais que ça. Et puis là, j’ai comme rien à dire. J’ai envie de silence. Je zappe, tout, tout le temps. Incapable d’écouter une chanson en entier, de voir un programme en entier, de lire un chapitre en entier, d’écouter une conversation en entier. Je vois des histoires d’amour tous les jours sur des écrans et ça m’agace.

Mon genou se secoue nerveusement, vous savez, ce truc qu’on fait quand on est agacé ou angoissé et qui est insupportable pour les autres.

Tiens, voilà, j’ai même pas envie d’écrire un article en entier.

14 janvier 2007

J'ai des restes.

Aujourd'hui, vaste plongeon dans mon enfance.

C'est dimanche, je me délecte de tartines de Nutella (marque déposée) parce qu'il faut de l'énergie pour bien grandir. Lendemain de spectacle. La journée du spectacle, celle qu'on passait dans la fameuse salle Jacques Tati, à deux pas de ma maison biscornue. La journée de l'année scolaire que je préférais. Celle où je portais un tee-shirt blanc au lieu de mon éternelle panoplie noire d'ado en mal-être. Celle où je me sentais exister. La journée de tous les fous rires, excitation, angoisse, engueulades, trac. On allait toujours fièrement commander des pizzas à midi alors que les autres étaient à l'école. Elle a raison la Petite Tête de Clémentine, c'est une drogue. Sauf que tu commences par le bad trip. Et après tu planes. Tu planes, tu trembles, tu transpires. Tu aimes.

Tout est d'un seul coup plus grand.

Tu te sens comme la JoHnny Depp française. (Immense sourire.) Impossible de dormir. Quelques heures absurdes et nocturnes dans la voiture de la complice de mon enfance. Pour toujours.

Cet après-midi, j'ai fait des moutons et des poules en pâte à modeler Play Doh (marque encore déposée). Ils se faisaient des bisous. La pâte à modeler a toujours la même odeur. J'ai fait un tour dans les morceaux de papier collés, les collages bidouillés de mes quinze ans. Il y a des "SPLASH", des "FUN", des "POP CORN" juste à côté des "INSOMNIE", "CHAOS" et autres "GRRRRR". Ah.

Et puis j'ai comme perdu un petit bout de mon coeur aujourd'hui. Il a dû trop gonfler ces deux derniers jours. Ce n'est qu'une chaîne dorée, une petite plaquette dorée et un "Victoria" gravé dessus mais je ne peux pas m'empêcher de la pleurer. Elle était là depuis toujours et dans la bataille, je l'ai perdue.

13 janvier 2007

Ca y'est, j'ai détartiné mon visage de tout le

Ca y'est, j'ai détartiné mon visage de tout le blanc, rose, rouge et noir. Y'a un garçon ce soir qui m'a dit que je faisais "trop bien" la poupée. Mon père m'a dit que c'était triste. Ma bonne vieille voisine Jeanine m'a dit que c'était profond. Bon, c'était trop court, on a couru couru couru. Le TRAC. On dirait un faux mot ou un mot pas complètement vrai, comme "truc" ou "bof". (Comment ça, "bof" c'est pas un mot?) Le trac. Tant pis, même si c'était trop vite et pas parfait, moi j'ai trouvé ça merveilleux. Moi j'aime le théâtre parce que c'est vivant. Donc aléatoire, désordonné, décousu, déstabilisant, imprévu, chaotique. Et parfois, il y a ce petit quelque chose qui surgit. Parfois même de la poésie. "Ces moments où l'on ne désire que le ciel" comme nous a dit une madame du théâtre dont j'ai déjà trop parlé. Une image, un mouvement, une lumière, une couleur. Il se passe quelque chose. C'est tout ce que je cherche en traînant ma petite carcasse sur des petits bancs, dans des fauteuils moelleux, dans des hangars, dans des salles dorées kitschissimes. Je veux juste qu'il se passe quelque chose à l'intérieur.

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J'ai envie de me déguiser, encore et encore. Ca doit être pour ça que j'ai ressorti l'improbable robe années soixante cousue par ma grand-mère. Un truc parfaitement disharmonieux mais sublime. Je m'imagine alternativement criminologue, chauffeur routier et puis n'importe quoi. Juste pour ne pas avoir à admettre que j'ai juste peur de rentrer un jour chez moi, le soir, ballottée dans les métros, alors que personne ne m'attend. Oui, oui, c'est trop tôt pour penser à ce genre de choses. 

9 janvier 2007

MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAHAHAHAHAAAAAAAAAAAAH.

MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAHAHAHAHAAAAAAAAAAAAH. (Hm que c'est bon d'être chez soi pour s'esclaffer en toute tranquilité.)

Dans ta gueule, Moi-Même !

Si j'étais une voyante, déjà je porterais de grosses boucles d'oreille en or plaqué style télé-achat et un foulard sur la tête, à l'ancienne, mais surtout je déterminerais mon thème astral du mois de janvier ainsi (ZZZZZainsi comme dirait l'autre) : Bélier, MOUAHAHAHAHAHAHAAAH.

Bon, y'a du manque dans l'air et dans le sang, comme toujours. Mais quand je suis fatiguée, j'ai encore plus envie de me blottir.

Ah oui, je sais pourquoi je suis si facilement agacée. Parce que ça a beau amplifier mon potentiel dominatrice -encore faudrait-il que je sois tout de cuir vêtue, je suis obligée de porter mes binocles. Eh bien OUI, je suis superficielle.

Je ne suis qu'une vilaine petite fille superficielle, boudeuse, jalouse et manipulatrice. VOI-LA.

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Mais même que même si ça n'a rien à voir (d'abord j'aime ce qui est décousu) je j'ai re-ressenti (oh comme ça se dit paaas) une vraie émotion sur la moquette noire qui recouvre notre ersatz de scène. Et même que ça faisait trop longtemps. Et même qu'avoir les larmes aux yeux pour de vrai-faux, c'est complètement à part.

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